Procastination, quand tu me tiens

Coucou you ! En ce début d’année, je suppose que comme tout le monde vous avez pris de bonnes résolutions. La mienne est de lutter contre la procrastination. C’est le fait de remettre à plus tard, voir au lendemain, les choses que nous avons à faire. Chez moi, ces derniers temps, c’était devenu une habitude, mais on peut lutter contre ! Ça fait des mois, que je veux écrire une story sur le sujet… La voici 🙂

Première manifestation

C’est très simple : on a tellement d’autres choses à faire que de se mettre au boulot : regarder la dernière saison de stanger things (ça marche avec n’importe quelle autre série aussi…), profiter du soleil parce qu’il fait si bôooo dehors et que ça ne dure jamais ou retourner sous la couette, parce qu’il fait trop moche/froid dehors pour travailler ou encore faire autre chose de beaucoup plus fun à la place, YOLO (You Live Only Once/ on ne vit qu’une fois)…

zombie tv

Les tentations sont multiples et la technologie ne fait rien pour nous aider, au contraire ! Les smartphones, les tablettes, internet, les réseaux sociaux, …, sont tous de grands alliés de la procrastination.

La partie la plus insidieuse est que plus on procrastine, plus c’est facile de le faire. Notre cerveau intègre le processus rapidement et le répète sans fin en trouvant des excuses de plus en plus lamentable pour ne pas se mettre au boulot. Par exemple, le jeu Candy crush à lui seul, a ruiné des milliards de séances de travail, alors qu’il consiste à aligner des séries de bonbons identiques… (No comment!)

Pourquoi on procrastine ?

Le problème est que de nos jours, nous sommes de plus en plus habitués aux plaisirs immédiats. On attend plus pour rien. On a juste à appuyer sur un bouton ou à demander à Siri / Google et tous nos loisirs nous sont livrés sur un plateau d’argent. Par contre, en ce qui concerne le boulot, c’est plus compliqué, il faut réfléchir, faire transpirer ses petits doigts (on est quand même de moins en moins à faire transpirer autre chose que ses petits doigts en travaillant…) et ce n’est qu’une fois la tâche accomplie que nous ressentons, le plaisir du travail bien fait (quand on a réussi à bien le faire, bien entendu…). Alors, c’est simple, pour notre cerveau, entre plaisir immédiat et dur labeur suivi  de plaisir, le choix est vite fait !

Autre piste, selon certaines études américaines il existerait un lien entre la procrastination et le manque de confiance en soi. Si on n’a pas confiance en soi, on remet constamment en doute ses capacités. Un exemple, lorsqu’une personne pense qu’elle ne viendra jamais à bout d’une tâche, elle a beaucoup de difficultés à la commencer. Elle se dit, je n’y arriverais jamais, alors autant faire autre chose de plus simple à la place. Il faut être vigilant dans ce cas, car le processus peut se faire inconsciemment. C’est pourquoi il est important de rechercher les causes profondes du phénomène pour réussir à en venir à bout.

Comment lutter ?

Solution

1 – Se forcer à travailler

La vraie difficulté est de s’y mettre. Lorsque je cherchais des remèdes sur internet, j’ai été surprise de voir de nombre de personnes qui me conseillaient juste de me poser devant mon PC et de me mettre à travailler, tout simplement… Pour augmenter sa productivité, il faut produire ! Ça peut fonctionner, effectivement. Il y a des jours où je m’installe à mon bureau et c’est parti ! Mais ça ne marche pas à tous les coups (forcément). Le PC est pour moi un outil de travail, mais aussi et surtout, ma principale distraction ! Même sans parler des séries et des réseaux sociaux que je regarde depuis mon PC, lorsque je fais des recherches sur le net pour trouver ou approfondir un sujet, il m’arrive souvent de me perdre dans des digressions. C’est la magie d’internet, tu lis un article sur la e-reputation et tu finis par regarder un court-métrage qui te résume la vie d’un mec de A à Z, en six minutes (vidéo sympa pour discuter au café, mais complètement inutile pour mon article de blog !). J’ai donc cherché d’autres solutions…

2 – Se fixer des objectifs à atteindre.

Déjà, ça me parle un peu plus. Là, on parle d’un véritable outil. Se fixer des objectifs booste notre motivation : on sait pourquoi on travaille, alors on fait le nécessaire pour atteindre son but. Attention toutefois à fixer des objectifs SMART, Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini. En bref, il doit être personnalisé, on doit pouvoir évaluer les moyens nécessaires pour l’atteindre, il doit être motivant, mais pas impossible à atteindre, il doit être pertinent et doit avoir une date butoir.

Évitez de vous retrouver avec des tâches trop imposantes à faire: pour déplacer une montagne, on commence par déplacer des pierres, donc penser à découper vos gros objectifs en plus petits. Par exemple, vous voulez écrire un livre, commencez par un chapitre, voire même par un paragraphe. Ce sera plus facile de vous lancer et de rester productif.

My plan

3 – Faire une to-do-list

Libre à vous ensuite d’organiser ces objectifs en to-do-list. Je suis une vraie fan des to-do-lists, mais là encore, attention à ce que votre liste soit réalisable. Il est inutile de prévoir 50 tâches dans la journée, vous n’en viendrez jamais à bout. En général, j’en prévois 3 ou 4, mais jamais plus. J’avais lu sur le net qu’il est préférable de remplacer ses to-do-lists par des did-lists, c’est-à-dire une liste de tout ce que tu as accomplie dans la journée. J’ai testé et ce n’est pas pour moi : c’est effectivement très gratifiant de voir ce que tu as effectivement fait, mais si je n’écris pas une liste de choses à faire, je finis par ne pas faire grand-chose. Et je peux vous dire qu’il n’y a rien de plus déprimant qu’une did-list vide !

4 – On supprime les distractions.

On éteint son smartphone ou on le met en mode avion, on supprime les notifications Facebook, Twitter, Insta, Snapchat, WhatsApp, …, ainsi que les notifications de sa boîte mail. Bref on se coupe du monde pour rester concentré sur ses tâches à accomplir. Il existe des applications pour cela : AppBlock – Soyez concentré, Lock me out, Focus lock, Stay focused, Brain focus productivity timer, …, bref, vous avez le choix. Sans distraction on reste concentré sur ses objectifs et on est plus productif.

5 – La technique du pomodoro

Qu’est-ce que c’est ? J’en parle dans cet article. En résumé, cette technique consiste à fragmenter ses périodes de travail en y insérant de petites pauses. Un exemple, On prévoit une séance de travail chronométrée de 20 minutes qui sera suivie par une pause de 5 minutes. Pourquoi cette technique est efficace ? Parce qu’on sait dès le début de la séance de travail qu’elle sera récompensée par une pause. Nous avons besoin de divertissements et de récompenses. Notre cerveau se mettra plus facilement au travail s’il sait qu’à la fin d’une session de travail limitée dans le temps, il sera récompensé par une pause. Je trouve cette technique très efficace. Au début, j’utilisais toujours un timer, mais maintenant, je réussis à enchainer les séances de pomodoro naturel, en faisant des pauses à des intervalles plus variables.

 

Pour conclure, la procrastination nous guette à chaque coin de rue, au détour de chaque notification et il est très facile de se faire prendre au piège. Je vous ai donné les techniques que j’utilise dans mon combat quotidien, mais l’arme la plus efficace est la motivation. Si vous devez atteindre objectif qui vous motive vraiment, rien ne peut se mettre en travers de votre chemin.

Bonne semaine !

Le défi des 90 jours

Il y a une chose qu’il faut que je vous avoue: j’adore les défis! Cette petite montée de testostérone quand je me dis: « bien sûr que je peux le faire » et la grosse montée quand je me dis: « Je l’ai fait/ I did it! ».

Donc rien qu’avec son nom, cette application mobile a attiré mon attention… Quand ensuite j’ai appris ensuite qu’il s’agissait d’un assistant personnel de transition écologique, je n’avais plus qu’une idée en tête: la tester!

Concrètement comment ça marche? L’appli vous propose des défis pour changer votre quotidien et améliorer votre empreinte environnementale. Bref elle vous aide, à votre niveau, à changer le monde!

Lorsque vous vous inscrivez, il faut répondre à un petit questionnaire qui vous permet ensuite d’avoir un premier défi personnalisé. Un défi simple et facile à réaliser. Ainsi vous êtes motivé pour vous lancer dans le deuxième, puis le troisième et sans vous en rendre compte, vous deveniez accro aux défis écolo.

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Pour info, vous avez la possibilité de reporter un défi si vous ne vous sentez pas prêt à l’accepter tout de suite. Autre point, lorsqu’on vous propose de faire quelque chose qui est déjà dans vos habitudes vous avez la possibilité d’indiquer que vous le faites déjà (en sélectionnant défi suivant). Et si l’appli propose une action que vous ne voulez pas faire, il est possible de préciser que vous ne le ferez jamais.

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Et enfin, il y a un panic bouton en cas de problèmes (si vous n’arrivez pas à remplir un défi ou si vous craquez).

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Jusqu’à présent je n’ai pas eu ce genre de soucis, mais promis, si cela arrive, je ferais une mise à jour de l’article 😉 .

Enfin, pour chaque défi, 90jours nous indique le nombre de kilos de Co2 non produits et de litre d’eau économisée par an. Ainsi on peut quantifier l’impact de nos actions au jour le jour.

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Sur le site http://90jours.org/ on retrouve les économies faites par tous les utilisateurs de l’appli.

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Je reste persuadée qu’ensemble nous pouvons agir pour le bien de la planète et avoir un réel impact que l’environnement! I suffit de s’y mettre… Alors, vous commencez quand???