Le grand saut

Zone de confort

Il faut sortir de sa zone de confort ! Je suis sûre que, comme moi, vous avez entendu cette phrase des millions de fois. Je me suis souvent demandé, qu’est-ce que cette fameuse zone, pourquoi est-elle aussi confortable, qu’est-ce qu’il y a au-delà et surtout pourquoi en sortir ? Au fil des années, je me suis forgée une opinion sur le sujet. Je vous en parle ?

Qu’est-ce que cette zone et pourquoi est-elle si confortable ?

la zone de confort un état psychologique dans lequel nous nous sentons à l’aise, car c’est un environnement que nous maîtrisons, avec un faible niveau de stress et d’anxiété. Dans cet état tout est confortable et familier, mais pas nécessairement agréable. Par exemple, nous trouver dans une rame de métro bondée aux heures de pointe, c’est être dans notre zone de confort, car cela fait partie de notre quotidien. Cette zone c’est l’ensemble de nos habitudes, de nos routines, de nos comportements.

Confort des habitudes

Pourquoi est-elle aussi confortable ? Parce qu’elle est faite d’habitudes, de choses que nous faisons sans y penser. Lorsque vous vous brossez les dents ou quand vous lacez vos chaussures, vous ne réfléchissez pas aux moindres détails de l’action, n’est-ce pas ? Vous le faite machinalement. Notre cerveau raffole de ce genre d’actions, parce qu’il se met en mode automatique et peut ainsi se consacrer à autre chose. Le piège est justement que plus les actions sont habituelles plus nous les faisons de façon inconsciente, qu’elles soient agréables ou non. Changer ses habitudes, sortir de la zone de confort, cela nous demande donc, un effort assez important.

 

Qu’y a-t-il au-delà de la zone de confort ?

Qu'y a-t-il en-dehors ?

Tout autour se trouve la zone d’apprentissage, celle dans laquelle nous changeons nos habitudes, nous apprenons de nouvelles choses, nous élargissons notre point de vue. Nous entrons dans cette zone lorsque nous voyageons, lorsque nous rencontrons de nouvelles personnes, lorsque nous expérimentons de nouvelles choses. Cette zone peut faire peur, car tout y est nouveau, donc potentiellement dangereux.

Au-delà de la zone d’apprentissage, se trouve la zone de panique, aussi appelée zone de « non-expérience ». Pour les personnes prisonnières de leur zone de confort, c’est LA zone à éviter, parce qu’elles imaginent tous les dangers potentiels qui peuvent s’y matérialiser: « si vous partez dans certains pays, vous pouvez vous faire kidnapper »,  » si vous échangez avec certaines personnes, vous pouvez vous faire agresser », si vous testez un nouveau restaurant, vous pouvez être malade » ! C’est une zone où tout peut arriver, le négatif comme le positif.

C’est pourquoi cette zone est également appelée la zone magique, la zone extraordinaire où nos rêves les plus fous peuvent se réaliser… C’est une zone où on change, où on évolue, où on grandit. Oser évoluer dans cette zone, c’est aussi permettre aux zones de confort et d’apprentissage de s’étendre.

Le changement nous fait peur, à cause de cette croyance, bien ancrée en nous, que changer c’est perdre : perdre ce que nous avons, voire même perdre ce que nous sommes. Alors qu’en fait, lorsque nous changeons, nous nous enrichissons: nous gagnons en compétences, en créativité, en expériences.

Pourquoi et comment sortir de la zone de confort.

poisson

Je tiens avant tout à vous préciser que rien ne vous oblige à quitter votre zone de confort ! Si vous vous y sentez bien, surtout ne changez rien ! Je vous conseille de faire le point sur les avantages et les inconvénients de votre situation actuelle et s’il y a plus d’avantages, alors inutile se forcer à changer ! Si vous avez plus d’inconvénients, vous trouverez, en vous, la motivation nécessaire à toute évolution. C’est uniquement lorsqu’une situation ne nous convient plus que nous trouvons les ressources indispensables au changement.

Quand nous souhaitons évoluer, ce qui nous pousse à rester dans notre zone de confort, ce sont nos peurs. La peur de l’inconnu, la peur de perdre, la peur de l’échec… Je ne dis pas qu’une fois sorti de la zone, nous n’éprouvons plus de peur ! Mais nous prenons conscience que ces peurs ne sont que des croyances limitantes.

Il faut donc oser affronter ses peurs pour sortir de la routine. Il faut oser faire de nouvelles choses, sortir dans de nouveaux lieux, parler avec des inconnus… Quand nous réussissons à le faire, nous ressentons une grande fierté et parfois nous avons cette sensation que rien ne peut nous arrêter !

Pour ma part, ces derniers mois je me suis un peu encroûtée dans ma zone de confort et j’ai décidé de me lancer un challenge pour changer tout ça : sortir de ma zone au moins une fois par jour en février ! Vous pourrez suivre mon challenge sur ma page Facebook : @SafietouSagnaCoach, et je vous donnerai plus d’infos d’ici demain. D’ailleurs si vous avez des actions à me proposer, laissez-moi un commentaire, je suis preneuse ;-). Et si vous aimez les challenges, rejoignez-moi ! Plus on est de fous plus on rit ! 🙂

Quel est votre super-pouvoir ?

Aujourd’hui j’ai décidé de vous parler super-pouvoirs. Alors, je précise : ce n’est pas un article sur les héros de Marvel ou de Comics. Si c’est ce que vous recherchez, passez votre chemin, cet article n’est pas pour vous ! Ici, je vais vous parler des héros du quotidien, de vous et moi, des capacités uniques que nous possédons tous. Certains les ont découvertes et les exploitent alors que d’autres n’en ont même pas conscience ! Je vous raconte ?

C’est quoi un super-pouvoir ?

Selon Wikipedia, un super-pouvoir est une faculté physique ou mentale détenue par un héros de fiction, que n’a pas un être humain normal. Vous l’avez compris, ma définition est différente. Pour moi, c’est une faculté qui peut être détenue par tout le monde.

En effet, chaque être humain est unique. Il y a plus de 7,5 milliards d’humains et il n’y a personne d’autre comme vous sur la planète. Même les vrais jumeaux provenant du même œuf sont différents. Tout le monde a donc des particularités. C’est ce qui fait que vous êtes qui vous êtes. C’est dans ces particularités que se cache votre super-pouvoir, ce fil rouge qui explique pourquoi vous aimez telle ou telle chose, qui fait que vous avez une aisance particulière pour telle ou telle tâche, que vous avez telle ou telle facilité…

Je vous entends déjà me dire : « moi je n’ai rien de particulier ! » Vraiment ? Non, je ne le pense pas. Je pense que vous faites partie de cette catégorie de personnes qui n’a pas conscience de son super-pouvoir. Ou alors peut-être le connaissez-vous, mais vous n’en voyez pas l’utilité. J’ai travaillé avec une personne qui avait comme particularité de savoir jongler avec des balles en plastique. Vous me direz : « ça, ce n’est pas un super-pouvoir !  » Effectivement ! C’est une aptitude qui n’apporte pas grand-chose dans la vie de tous les jours… Mais, en creusant un peu plus, j’ai découvert que cette personne savait jongler aussi avec des idées, avec des pensées, avec des mots et qu’il était persuadé que cela n’avait rien d’exceptionnel… Cette personne est aujourd’hui rédacteur web et utilise son art de jongler au quotidien. Là, on peut parler de super-pouvoir ! C’est ce petit plus que nous avons par rapport aux autres, qui nous épanouit et nous aide à grandir.

business-3003598_1280

Quel est mon super-pouvoir ?

Aujourd’hui, je suis en mesure de dire que je connais mon super-pouvoir ! Je l’ai cherché pendant de nombreuses années. Cette recherche a été très longue, du fait que je suis slasheuse : je suis passionnée par tout un tas de sujets divers et variés. Pour ceux qui ne me connaissent pas, cela va de l’écriture au jardinage, en passant par le chant, la création de bijoux, la cosmétique maison, le running…

À première vue, mes centres d’intérêt partent dans tous les sens, n’est-ce pas ? Alors, trouver un fil rouge dans tout cela, autant vous dire que ça n’a pas été facile. Pourtant, j’y suis arrivée. Cela me conforte dans la certitude que tout le monde peut y arriver ! En fonction des personnes, trouver ce super-pouvoir, peut-être plus évident.

Au final, quel est mon super-pouvoir ? C’est la transformation ! Dans l’écriture, ce qui me plaît, c’est récupérer mes lectures, mes pensées, mes expériences et les transformer en articles structurés. Dans le jardinage, j’aime faire germer des graines ou faire des boutures pour les transformer en nouvelles plantes. Dans le chant, ce qui me fait vibrer c’est reprendre des classiques de Jazz et les transformer en mettant un peu de moi dans leur interprétation. Dans la création de bijoux, j’aime prendre des perles, des tissus, des apprêts et les transformer en boucles d’oreilles ou en collier. Dans la cosmétique maison, l’intérêt est de transformer les ingrédients en produits pour le corps et modifier les recettes pour obtenir quelque chose qui me convient mieux. Dans la course à pied, ce qui me plaît c’est ce phénomène qui, au bout d’un certain nombre de kilomètres, transforme mes doutes en certitudes (quand je pars courir avec des questions, il m’arrive souvent de revenir avec des réponses !). Dans le coaching, ce que j’adore c’est de faire germer les passions, de transformer un objectif en plan d’action, de changer, positivement, la vie de mes clients.

Découvrir mon super-pouvoir, m’a permis de donner plus de sens à ma vie, de mieux comprendre ce que toutes mes activités m’apportaient et de retrouver une certaine unité dans ma vie. Je n’étais plus cette fille qui part dans tous les sens, car j’ai trouvé de la logique dans mon parcours ! Ce fil rouge, m’a permis d’être plus sereine et j’ai envie de partager cette sérénité en vous aidant à trouver le vôtre.

superhero-450419_1280

Comment trouver votre super-pouvoir ?

Le trouver représente un gros travail sur soi-même, car pour cela vous devez vous connaître suffisamment. C’est en explorant ses valeurs et ses croyances que vous pourrez découvrir ce qui est réellement important pour vous, ce qui vous fait vibrer.

Le point de départ est-ce que vous aimez faire, ou encore, ce que vous êtes capable de faire sans effort. C’est la partie la plus sensible du processus, car lorsque vous êtes capable de faire quelque chose avec beaucoup d’aisance, vous pensez souvent que tout le monde est capable de le faire et donc que cela n’a rien d’exceptionnel. C’est pour cette raison que je vous conseille de vous faire accompagner dans cette démarche. Un regard extérieur peut vous aider à mettre le doigt sur ce qui est évident pour vous, mais ne l’est pas pour les autres.

Une fois que vous avez listé ce que vous aimez faire passionnément et ce que vous pouvez faire avec aisance, reste à trouver les points communs à tous ces éléments en vous interrogeant systématiquement sur le résultat : qu’est-ce que ce mot évoque chez moi, quel sentiment fait-il émerger, quelle valeur s’exprime à travers ce mot… Cet exercice vous permettra de mieux vous connaître, de mieux comprendre votre comportement, vos réactions, face à une situation. À force de creuser, vous finirez par tomber nez à nez avec votre super-pouvoir !

Personnellement, quand j’ai verbalisé le mien, c’était une évidence. J’en suis même venue à me demander pourquoi j’ai mis autant de temps à le trouver. À ce moment-là, tout a pris du sens et j’ai pu assumer pleinement mes choix professionnels. Et vous ? Connaissez-vous votre super-pouvoir ? Si oui, qu’en faites-vous ? Et si non, où en êtes-vous dans sa recherche ?

Nouvelle année, nouveau bilan

2018 se termine, c’est le moment de faire un bilan. Je vous ai pas mal délaissés cette année, car je me suis beaucoup concentrée sur moi. J’ai fait une formation de coach professionnelle et je dois dire que ça m’a pas mal chamboulée. Quand on étudie les relations interpersonnelles, on apprend beaucoup sur soi-même et cela change complètement sa vision du monde, sa façon de communiquer avec les autres. C’est un travail sur soi qui est très chronophage, mais au final, indispensable.

L’an dernier, à l’occasion de mon dernier bilan, je vous expliquais dans cet article, pourquoi je pense qu’il est important de faire des bilans réguliers. Cela permet de  mieux se connaitre, de savoir où on en est, de définir de meilleurs objectifs pour l’année à venir… Je vous présente donc mon bilan pour l’année 2018

Mes trois objectifs 2018

Me fixer des objectifs SMART :

SMARTAutant vous le dire tout de suite, je continue de lancer des fusées sur la lune. Je suis une grande optimiste, alors si mes objectifs sont un peu démesurés, je peux avoir des difficultés à m’en rendre compte… Mais Rome ne s’est pas fait en un jour, alors je peux m’accorder plus de temps pour atteindre cet objectif. J’ai, tout de même, fait des progrès ! Mes to-dos listes de la journée ne sont plus interminables. J’ai en général 3-4 objectifs par jour et je fais le maximum pour qu’ils soient SMART. Aujourd’hui, c’est sur les parties « Mesurable » et « Réalisable » que le bât blesse. J’ai néanmoins fait de gros progrès sur la partie Temps en précisant des dates buttoirs pour chaque objectif. C’est l’un des principaux ingrédients de la motivation.

Prendre du temps pour moi :

morning-2264051_1280

Je pense que j’ai plus que réussi cet objectif-là ! 😀 Cette année j’ai pris le temps de voir ce qui est réellement important pour moi. J’ai fait une pause dans plusieurs de mes activités : le chant, la cosmétique maison, la création de bijoux. Je n’ai pas tout arrêté d’un coup, mais j’ai pris le temps de réévaluer la fréquence optimale pour ces activités. Autant je n’ai pas envie d’y renoncer, autant, il faut être honnête, les journées sont trop courtes pour avoir suffisamment de temps, tous les jours, pour tout faire. J’ai mis un point d’honneur à m’accorder un moment de détente, toutes les semaines, le dimanche soir. Cette bulle de repos m’a vraiment aidé à tenir, lorsque les longues semaines de travail s’enchaînaient sans interruption.

S’accorder du temps à soi-même permet, au final, d’être plus disponible pour les autres et d’avoir une vie plus équilibrée ! Ce qui m’emmène à l’objectif suivant.

Garder du temps pour ses proches

Partage entre amisLà aussi, j’ai fait pas mal de progrès et j’ai une fois de plus une bonne marge d’amélioration. Le clonage n’existe toujours pas, alors je continue de jongler pour réussir à être présente dans la vie de mes proches. J’ai une grande famille, donc c’est un exercice très prenant. Mon cercle d’amis est plus réduit que le cercle familial, mais là encore, même avec beaucoup de bonne volonté, il y a des personnes que je n’arrive pas à voir plus d’une ou deux fois dans l’année et d’autres que je n’ai pas le plaisir de voir du tout.

Nous ne pouvons pas survivre sans vie sociale (et c’est particulièrement mon cas). Nos ancêtres avaient une espérance de vie plus que limitées s’ils évoluaient seuls et c’est aujourd’hui gravé dans notre ADN. Inutile d’aller contre notre nature: faisons en sorte d’être bien entouré et rien ne pourra nous arrêter.

 

2018 : ce que j’en retiens?

En 2018, j’ai enfin eu la sensation de sortir du brouillard ! Pendant de nombreuses années, j’ai évolué dans une épaisse purée de pois, sans savoir si j’avançais vraiment. J’ai souvent eu l’impression de tourner en rond, sans voir de réels changements. Je suivais obstinément une petite lueur dans la brume. En 2018, j’ai finalement atteint cette lumière et en éclairant le chemin parcouru, j’ai réalisé que, malgré quelques détours, j’avais en général assez bien gardé le cap.

Phare dans le brouillard
Sans ce brouillard j’aurais sans doute pu éviter quelques embûches. Avec plus d’audace, j’aurais pu prendre certains raccourcis, mais j’ai pu en emprunter d’autres en demandant de l’aide, en me faisant accompagner.

En 2018, j’ai énormément appris sur moi : sur la Safie que j’étais, sur celle que je suis aujourd’hui et celle que je veux devenir. Celle que j’étais, enfermée dans un monde d’obligations, était à la limite de la schizophrénie : entre la Safiétou du monde professionnel qui ne s’autorisait rien et la Safie du monde perso qui ne se refusait  rien. J’essayais de me persuader que ces deux mondes bien cloisonnés étaient indépendants, mais les nuits blanches de Safie avaient un impact sur les longues journées de travail de Safiétou…

reflet

Et puis il y avait de plus en plus de personnes qui côtoyaient les deux alors la frontière était de plus en plus floue. Essayer de maintenir cette cloison me demandait de plus en plus d’énergie, alors j’ai laissé tomber. Je ne porte plus de masque à longueur de journée, je suis plus authentique dans mes relations avec les autres.

Ça a l’air très simple, mais ce n’est pas le cas. Tout ceci demande de savoir faire preuve de lâcher prise, accepter de ne pas tout contrôler, accepter de vivre les émotions qui nous traversent. Ne plus porter de masque, c’est aussi se montrer tel  que l’on est en permanence. C’est un peu comme se balader à poil devant tout le monde en disant, « voilà, qui je suis ! ». Pas si simple, n’est-ce pas ? Mais c’est une façon d’illustrer un autre apprentissage de 2018 : « il faut d’abord donner, pour recevoir »

Objectifs 2019

J’ai de grandes ambitions pour 2019:  lancer officiellement ma micro-entreprise, organiser et animer une série d’ateliers/workshops, écrire plus régulièrement des articles pour animer ma page Facebook, tester de nouveaux types de contenus à publier (live vidéos, stories, streetcasts,…) créer des partenariats avec d’autres entrepreneurs, développer mon activité… La liste est longue et aujourd’hui, tout ne rentre pas dans mon plan d’action. On ne se refait pas… 🙂

2019 Success

Le mot d’ordre de 2019 est « Organisation » ! Je ne suis pas inquiète, parce que j’ai tous les outils nécessaires pour planifier, au plus juste, cette année qui vient. Aujourd’hui j’ai encore quelques points d’interrogation, mais j’ai les grandes lignes de mon année. Je ne sais pas encore comment tout va se mettre en place, mais je sais ce qu’il me reste à faire pour que tout se passe bien.

Organisation

Aux grandes ambitions, les grands moyens. Je garde à l’esprit ce que je souhaite avoir dans cinq ans, je revisite régulièrement ces grands objectifs, je les découpe pour visualiser chaque petite étape du processus et je planifie chaque étape au mieux. J’ai bien en tête tous les premiers pas qui me mèneront vers la personne que je veux devenir. Au jour d’aujourd’hui, je n’ai pas de plan B et je n’en prévois pas :  je suis capable d’atteindre mes objectifs et surtout je suis déterminée à le faire.

Alors 2019, tiens-toi bien, j’arrive !

Et vous ? Où en êtes-vous en cette fin d’année ? Quels challenges avez-vous relevés en 2018 ? Quels apprentissages en avez-vous tirés ? Qu’avez-vous prévu pour 2019 ? Quel est votre plan d’action ?

peurs et désirs

Le syndrome FOMO : le nouveau mal du siècle

L’autre jour, je regardais sur Facebook les photos d’une amie,au qui se dorait la pilule sur une plage d’Australie. Histoire d’en remettre une couche, je suis allée faire un tour sur son Instagram. Des photos magnifiques m’ont rappelé qu’avant l’Australie, elle avait fait l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Mexique…  Et là, j’ai entendu une petite voix me dire : « toi, tu n’as visité aucun de ces pays. T’attends quoi au juste ? Il faut y aller, il faut partir maintenant ! Pas de temps à perdre !!! »…
Pas de doute, je suis atteinte du syndrome FOMO, Fear of Missing Out. C’est la peur de rater quelque chose d’important. C’est un syndrome très répandu dont on parle de plus en plus. Je vous raconte ?

Le FOMO, c’est quoi?

Le FOMO est un syndrome d’anxiété sociale qui a été amplifié par les réseaux sociaux. On regarde des photos sur Instagram, des posts Facebook, des tweets et on compare sa propre vie à la vie virtuelle de nos « amis ». Tout le monde se montre sous son meilleur jour sur les réseaux sociaux. On poste les photos de son dernier voyage en Thaïlande, mais pas celle de son camping sur l’ile d’Oléron. Inconsciemment, on alimente tous le syndrome FOMO de ses contacts sur les réseaux. En France, en janvier 2018, Facebook comptait 33 millions d’utilisateurs, Youtube 301 millions et Instagram 16,4 millions. Pas étonnant que ce syndrome soit considéré comme le mal du siècle.

Les réseaux sociaux ne sont pas les seuls responsables du développement du FOMO parce que le syndrome existait déjà avant leur création. On ne se cachait pas derrière un écran pour se vanter de sa vie merveilleuse, on le faisait à la machine à café ou dans les dîners mondains. On sortait son gadget dernier cri, on exhibait ses nouvelles chaussures, ou son costume de marque, pour rendre jaloux son auditoire. On achetait la même voiture que son voisin, celui qui a une vie aussi parfaite que le blond du sketch de Gal Elmaleh. J’en parle au passé, mais ses comportements n’ont absolument pas disparu. Il est juste devenu plus courant d’exhiber une vie de rêve sur Internet.

Voisin parfait

#YOLO

Ce syndrome a également une autre facette : le fait de vouloir vivre sa vie à fond. L’expression YOLO résume bien le concept: You Live Only Once. On n’a qu’une seule vie, alors on en fait un max. On est présent à toutes les soirées, on est sur tous les bons plans, avec un emploi du temps de premier ministre, parce qu’on est incapable de refuser une invitation. On a ce besoin de pouvoir dire « oui j’y étais » C’est tellement plus gratifiant qu’une soirée plateau télé ou un week-end sous la couette. C’est un comportement humain. On peut le considérer comme problématique si c’est la pression sociale qui nous fait agir ainsi. Si on saute en parachute parce que c’est quelque chose qu’on a toujours rêvé de faire, tout va bien. Par contre, si on le fait parce que c’est quelque chose à faire au moins une fois dans sa vie, c’est symptomatique du FOMO. On peut prendre des selfies lors d’un évènement pour garder des souvenirs ou alors, pour persuader les autres (et soi-même) que c’était THE place to be.

YOLO

Vous comprendrez donc que le FOMO nous touche tous au moins une fois dans notre vie. Cette peur peut ne pas avoir de grandes conséquences dans nos vies, donc on peut très bien vivre avec. Mais si vous voulez vous en libérer, voici quelques astuces.

Astuces anti FOMO

1 – La vie des autres n’est pas forcément mieux que la vôtre. Gardez en mémoire que les autres vont partager uniquement les meilleurs moments de leur vie. Ça ne veut pas dire qu’il n’y a que ça! Tout le monde vit des moments difficiles et personne n’est au top tout le temps. La vraie vie a des hauts et des bas et c’est la même règle pour tous. Ce mannequin qui est toujours magnifique en photo, cache eut être de l’eczéma sous une tonne de maquillage. Et les #NoFilters et autres #OutOfBedLook sur Instagram sont parfois des photos qui ont demandé des heures et des heures de préparation et n’ont plus rien de naturel.

2 – Ce qui convient autres ne vous conviendra pas forcement. Pour vous donner un exemple, j’ai croisé l’autre jour une jeune femme dans la rue qui portait une superbe combinaison. Je lui ai demandé la marque et j’ai couru en magasin prendre la même. En cabine d’essayage, j’ai déchanté: le bas était trop court, le haut trop large, bref, Cette combi ne me donnait pas du tout la même allure classe et distinguée. Cette règle marche pour les vêtements et pour tout le reste. Chaque personne va avoir une expérience différente d’un même évènement. Vous pouvez vous faire un ciné avec une personne et avoir des opinions très différentes sur le film à la sortie: l’histoire vous a captivé et a endormi l’autre. Ne vous en voulez donc pas si on vous dit que vous avez loupé LE plan de l’année, parce que, au final, vous auriez probablement préféré votre soirée Netflix.

live-music-2219036_1280

3 – Soyez reconnaissant de ce que vous avez. On passe beaucoup de temps à regarder que les autres ont ou font, mais on ne se penche pas assez sur sa propre vie. Vous n’avez pas le dernier IPhone, mais votre smartphone les fonctionnalités dont vous avez besoin et vous n’avez pas eu besoin de vous priver de quoi que ce soit pour l’acheter. Autre exemple, vous n’assistez pas aux soirées dingues de vos amis, mais vous passez des moments inoubliables avec vos enfants. Au lieu de vous focaliser sur ce que vous manquez, pensez à toutes les choses que vous faites à la place et qui au final vous apportent beaucoup plus.

Family time

4 – Vous savez ce dont vous avez vraiment besoin. Chaque être humain a des besoins et des objectifs différents. Vous avez tout à fait le droit de ne pas être en mode YOLO. Votre vie ne doit pas forcément être extraordinaire. Il faut juste qu’elle vous convienne et que les choses se passent à votre rythme. Si vous passez votre temps à courir après les rêves des autres, il y a toujours un moment où vous vous réveillerez en vous disant : « qu’est-ce que j’ai fait de ces années ? » Pour certains, on n’a raté sa vie si on a pas de Rolex à 30 ans, pour moi, on a raté sa vie si on a acheté une Rolex alors qu’on rêve d’un séjour à New York…

5 – Il se passe toujours quelque chose quelque part. Que vous le vouliez ou non, vous passez forcément à côté de quelque chose, même en faisant le maximum pour faire tous les bons plans. Vous n’avez pas le don d’ubiquité, donc, en ce moment même, pendant que vous lisez cette story, vous loupez quelque chose, quelque part dans le monde ! Et ce n’est pas grave. Vous ne pouvez pas être partout. Ce qui rend un évènement inoubliable, c’est la façon dont VOUS le vivez. Si vous avez choisi d’être à un endroit plutôt qu’à un autre, ne cherchez pas : votre choix est LE BON CHOIX.

Le FOMO fait partie de la nature humaine. Il est accentué par les réseaux sociaux, mais vous déconnecter ne réglera pas le problème. Vous êtes une personne unique donc il est complètement inutile de comparer votre vie à celle des autres (et c’est encore plus vrai lorsque l’on parle de leur vie virtuelle). Ne vous laissez pas influencer et vous verrez que vous avez tout ce qu’il vous faut et surtout, vous ne manquez rien !

Biz et bonne semaine !

Mon Bilan

On se fait un bilan ?

Ah le mois de janvier et ses nouvelles résolutions… Je suis certaine que, vous aussi, vous en avez pris. Mais avez-vous pris le temps de faire un bilan de l’année précédente avant de définir vos nouveaux objectifs 2018 ? Vous vous demandez de quoi je parle ? Vous ne voyez pas l’intérêt de faire un bilan ? Je vous explique tout ça.

Pourquoi faire un bilan ?

Il est essentiel de se faire un bilan, c’est-à-dire de faire le point pour savoir où on en est. Cela permet de mieux se connaître et d’éviter de répéter les erreurs passées. Vous pouvez le faire sur tous les aspects de votre vie : votre travail, votre vie de couple ou vos finances. Vous pouvez en faire aussi fréquemment que vous le souhaitez, mais, pour être efficace, je vous conseille d’en faire au minimum un par an.

Vous voulez commencer l’année de bon pied, avec des objectifs ? Vous devez d’abord savoir d’où vous partez, puis où vous désirez arriver pour avoir une idée  précise du chemin qu’il vous reste à parcourir entre les deux. C’est le seul moyen pour réussir à mettre en place un plan d’action efficace, qui vous permettra, dans un premier temps, de réduire, puis d’éliminer complètement l’écart entre l’ancien et le futur « vous ».

Mieux se connaître, c’est aussi apprendre à éviter les situations qui vont vous mettre en difficulté. Vous serez capable d’anticiper vos besoins, donc de les satisfaire plus efficacement. Cela booste votre confiance et votre motivation. Votre intuition aussi s’en trouve développée : faire un bilan après un échec vous permettra de reconnaître les  causes de certaines situations et vous ressentirez le besoin de faire les choses autrement.

Reflet

Enfin, mieux se connaitre permet de savoir ce qui fonctionne avec nous, donc ce qui est susceptible de fonctionner avec d’autres personnes. C’est une façon d’améliorer ses qualités managériales. En fonction du profil de la personne en face, vous pourriez utiliser les outils qui ont fonctionné sur vous, ou au contraire tester ceux qui n’ont rien donné.

Comment faire ?

Je vous conseille de faire votre bilan à l’écrit pour avoir un impact maximum. Le fait d’écrire aide notre cerveau à faire le point. Formuler un problème est le premier pas vers sa résolution. Le faire à l’écrit permet d’encrer ce problème dans notre mémoire et ses solutions seront mémorisées également.

list-2389219_1280

Faites une liste de vos points forts et points faibles. Nous avons tous les deux, certains sont plus apparents que les autres. Il faut donc bien creuser pour avoir une liste équilibrée des deux côtés. Les points forts sont les qualités sur lesquelles vous pourrez vous appuyer en cas de besoin et les points faibles sont ce qu’il vous faudra travailler pour éviter de répéter les éventuelles erreurs commises.

Vous pouvez également demander à un proche de vous lister vos atouts ainsi que vos pistes d’améliorations. Attention, cet exercice est bénéfique si vous obtenez le retour d’une personne objective et surtout bienveillante à votre égard. Il faut que les critiques exprimées soient constructives. Vous devez donc bien choisir la personne et savoir accepter les remarques positives comme négatives pour réussir à vous remettre en question. Cette méthode est efficace, car un regard extérieur peut mettre le doigt sur des aspects de votre personnalité que vous ne remarquez pas.

Feedback

Si vous faites le bilan d’une activité ou d’un projet, listez ce qui s’est fait sans accros et ce que vous auriez pu faire autrement. Vous pourrez par la suite transformer cette liste en procédure pour vous aider à réaliser des projets similaires dans le futur. Vous pourrez ainsi essayer d’améliorer les processus et surtout gagner en efficacité en prenant des raccourcis ou en évitant les erreurs.

Mon bilan 2017

Cet exercice m’aide beaucoup pour mettre en place mes objectifs suivants. Pas d’inquiétude, je ne vous ferai pas un bilan complet de mon année. 2017 a été une année chargée, ce serait beaucoup trop long . Je vais juste vous expliquer les trois points principaux.

Les objectifs SMART : On m’a toujours expliqué qu’un objectif doit être ambitieux pour vraiment représenter un challenge. J’ai tendance à le prendre un peu trop au pied de la lettre, car ils sont en général trop ambitieux. Mon problème ? Ce sont les missions presque impossibles qui m’emballent. Dans les séries télés de mon enfance, les héros se retrouvaient dans des situations impossibles et ils s’en sortaient toujours et avec le sourire. J’ai dû assimiler cela comme étant la norme, donc j’essaie en permanence de lancer des fusées sur la lune, avec le sourire. J’aime particulièrement la citation d’Oscar Wilde : « Il faut toujours viser la lune, car même en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ». Maintenant, je peux vous dire que sans élan, on peut aussi se faire rattraper par l’attraction terrestre et s’écraser au sol, mais j’aime trop les étoiles pour arrêter d’essayer…

Prendre du temps pour soi : donner le meilleur de soi-même en permanence, c’est bien beau, mais il y a toujours un moment où les piles s’épuisent. Pour tenir sur la longueur, il faut des pauses pour recharger les batteries. Si le corps a besoin de s’arrêter, il le fera d’une façon ou d’une autre. Reprendre son rythme « normal » après une pause forcée est très difficile. Le plus simple est donc de s’aménager des temps de repos régulièrement. Il est également important de s’accorder des récompenses une fois notre travail accompli. C’est une façon de garder sa motivation au top. Notre esprit se concentre plus rapidement s’il sait qu’une longue période de travail sera suivi qu’une récompense conséquente.

Chouchoutez-vous

Garder du temps pour ses proches : ce point revient régulièrement dans mes bilans. Il fait partie du tiercé gagnant parce que systématiquement, je me dis que j’aurais pu faire mieux sur ce point-là. Ah si je pouvais me cloner ou si les journées étaient plus longues tout serait tellement plus simple. Mais ce n’est pas le cas, alors il faut trouver un équilibre vie privée/vie pro, qui permet d’atteindre ses objectifs tout en profitant au maximum de sa famille, de ses amis et en gardant quelques précieuses heures de sommeil. Mission impossible que je m’empresse d’accepter 🙂

 

Voilà, je vous ai tout dit (enfin presque) de mon bilan 2017. Et vous ? Faites-vous des bilans annuels (ou peut-être trimestriels, ou mensuels) ? Comment ils vous permettent d’évoluer ? Cet article vous a-t-il donné envie de vous lancer ? Pour moi, cet exercice est la base de tout développement personnel, le premier pas vers Safie 2.0. Je la visualise tous les jours, elle est au top 🙂 Je vous parlerai d’elle une autre fois. En attendant, passez une bonne semaine !

Visualisation pouvoir

Le pouvoir de la visualisation

En ce moment, je lis beaucoup de livres de développement personnel. J’ai fini l’année 2017 avec le « Miracle Morning » de Hal Erod. J’applique depuis des mois les principes de ce livre, mais je ne l’avais jamais lu. Je m’étais contenté de résumés trouvés sur le net qui présentaient la méthode. De toutes les techniques (life savers ) présentées, je n’avais gardé que l’écriture, les affirmations, le sport et la prière. En lisant le « Miracle Morning », (livre que je vous conseille fortement !) j’ai compris l’importance de la visualisation et je me suis empressée de la rajouter à ma routine du matin. Je vous raconte ça…

Qu’est-ce que la visualisation ?

Dans son livre, Hal Erod nous présente six techniques pour améliorer notre vie, les Life SAVERS : Silence, Affirmations, Visualisation, Exercice, Reading (lecture) et Scribe (écriture). La visualisation, c’est le fait d’imaginer notre vie une fois que tous nos objectifs auront été atteint. Si vous êtes familier avec la loi de l’attraction vous connaissez déjà le principe. Pour être honnête, je ne sais pas si on peut réellement attirer le succès, mais je pense qu’on peut conditionner son esprit pour garder les yeux ouverts et ainsi saisir toutes les opportunités qui se présentent à nous. Cette technique est beaucoup utilisée par des sportifs de haut niveau et a prouvé son efficacité sur leurs performances.

J’avais laissé de côté la visualisation parce que, à l’époque, le concept me paraissait flou. En fait, je n’avais pas d’objectifs clairs, donc il m’était très difficile d’imaginer à quoi ressemblerait ma vie après. Je me rends compte à présent que la visualisation est essentielle pour réussir à atteindre un objectif. Elle le rend plus concret, presque palpable, donc à portée de main. Il existe également une théorie, selon laquelle lorsque nous visualisons parfaitement une situation, notre cerveau l’interprète comme une situation vraiment vécue. Un événement imaginé peut potentiellement créer les mêmes réponses neuromusculaires qu’un événement qui a réellement eu lieu ! C’est pourquoi le fait de voir comment sera notre vie une fois l’objectif atteint, renforce notre motivation et nous aide à tenir jusqu’au bout.

Visualisation

Comme je l’ai indiqué précédemment, il est important d’avoir des objectifs précis pour pouvoir les visualiser. Vous devez avoir des objectifs SMART (Simple, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini). Plus votre objectif sera précis et détaillé, plus ce sera simple pour vous d’imaginer les étapes pour y parvenir ainsi que les conséquences sur votre vie.

Après avoir travaillé sur leurs objectifs, certaines personnes peuvent encore éprouver des difficultés à visualiser. Si c’est votre cas, pas de panique : il existe des exercices pour cela.

Trois exercices de visualisation.

1 – La pomme

Pomme

Fermez les yeux et relaxer-vous en prenant plusieurs grandes inspirations. Imaginez une pomme, essayer de la voir sous tous les angles. À présent, regardez la de plus près, imaginez sa texture, la couleur de sa peau, ses éventuelles imperfections, concentrez-vous sur tous les petits détails de cette pomme.

Une fois que vous pourrez imaginer la pomme en détail sans vous laisser polluer par des pensées extérieures, essayer d’imaginer son odeur, la texture de sa peau sous vos doigts, le bruit produit lorsque vous croquez dedans et le goût que peut avoir cette pomme. Imaginez-vous en train de la manger entièrement. Pour terminer l’exercice, inspirez profondément, expirez et ouvrez les yeux.

Cet exercice développe votre créativité et vous apprend à rester concentré. Répétez-le jusqu’à ce que vous arriviez à le faire aisément et sans distractions.

2 – La personne

Personne

Je vous conseille de maîtriser le premier exercice avant de vous attaquer à celui-là. Imaginez une personne de votre choix. Cela peut être un ami, un membre de votre famille, peu importe, mais il faut que ce soit une personne dont vous connaissez bien les traits. L’exercice est similaire au premier, sauf pour la partie où vous croquez et mangez la pomme, bien entendu :-). Vous devez pouvoir imaginer la personne de face, de dos, de loin, de près, visualisez tous les détails avec précision.

Par la suite, vous pourrez imaginer cette personne en changeant sa coupe de cheveux, ou sa tenue vestimentaire. Vous pourrez l’imaginer déguisée en clown ou en tenue de soirée, à vous de voir. Cet exercice développe la visualisation créative. Il est beaucoup plus difficile que le premier, donc pas de panique, il sera plus long à maîtriser. Vous pourrez passer ensuite au dernier exercice

3 – Le lieu

Réalité virtuelle

Dans cet exercice, il vous faudra imaginer toute une réalité virtuelle dans laquelle vous évoluerez. Vous devrez créer tout un environnement dans lequel vous pourrez interagir avec tous les éléments.

Vous pouvez par exemple vous imaginer au bord de la mer, sentir le sable sous vos pieds, entendre le bruit des vagues, sentir l’air marin, goûtez le sel qui s’est déposé sur vos lèvres. Utilisez tous vos sens au maximum. Vous pouvez rajouter tous les détails que vous souhaitez : un restaurant au bord de l’eau, des dauphins qui vous attendent pour nager avec eux… Cet univers est le vôtre, vous pouvez le faire évoluer comme bon vous le semble.

Cette réalité virtuelle est le même type d’expériences qu’un rêve, car notre cerveau a du mal à les dissocier de la réalité. Votre visualisation en sera d’autant plus efficace.

Pour être honnête avec vous, je ne maîtrise pas encore cet exercice. Il est très complexe et demande énormément de pratique. Cela ne m’empêche pas de visualiser mes objectifs tous les matins.

Comment visualiser vos objectifs ?

Pour visualiser vos objectifs, vous pouvez utiliser deux méthodes : imaginer le résultat final ou les différentes étapes pour atteindre ce résultat. Si votre objectif est de passer un examen, la première méthode est de visualiser le moment de la remise de diplôme : que ressentez-vous à ce moment précis ? Du bonheur, de la fierté, du soulagement ? Voyez la joie sur le visage de vos proches présent ce jour, là, entendez les applaudissements, sentez le trac monter au moment où on vous appelle pour vous remettre le précieux sésame. Essayez de voir ce moment le plus précisément possible, comme si vous y étiez déjà. Pour vous aider, vous pouvez lister vos objectifs en les décrivant avec un maximum de détails. Ainsi, vous pourrez créer une image mentale plus forte et donc plus efficace.

Avec la seconde méthode, vous visualisez toutes les étapes à passer pour arriver au jour de la remise. Imaginez les longues heures de travail, de révision, chez vous ou à la bibliothèque, imaginez-vous en train de parcourir tous les ouvrages à lire, puis arriver calme et serein le jour des examens, répondre avec aisance à toutes les questions et repartir avec la sensation d’avoir réussi. Assurez-vous de bien utiliser tous vos sens pour rendre l’expérience plus réelle, d’ajouter de nombreux détails.

Vous pouvez, bien entendu, mixer les deux méthodes, visualiser toutes les étapes ainsi que le résultat final. C’est à vous de voir ce qui marche le mieux pour vous.

Objectif atteint

La visualisation fonctionne et peut vous aider à venir à bout de tous vos objectifs. Mais pour que cela fonctionne, il faut que vous gardiez en tête qu’il n’y a rien de magique là-dedans. Pour réussir, il faut travailler assidument et ne jamais relâcher ses efforts. La visualisation seule ne garantit rien, mais elle vous aidera à rester motivé, pour venir à bout de tout ce que vous allez entreprendre.

Sur ce, je vous souhaite une bonne semaine ! À dimanche prochain 😉

Procastination, quand tu me tiens

Coucou you ! En ce début d’année, je suppose que comme tout le monde vous avez pris de bonnes résolutions. La mienne est de lutter contre la procrastination. C’est le fait de remettre à plus tard, voir au lendemain, les choses que nous avons à faire. Chez moi, ces derniers temps, c’était devenu une habitude, mais on peut lutter contre ! Ça fait des mois, que je veux écrire une story sur le sujet… La voici 🙂

Première manifestation

C’est très simple : on a tellement d’autres choses à faire que de se mettre au boulot : regarder la dernière saison de stanger things (ça marche avec n’importe quelle autre série aussi…), profiter du soleil parce qu’il fait si bôooo dehors et que ça ne dure jamais ou retourner sous la couette, parce qu’il fait trop moche/froid dehors pour travailler ou encore faire autre chose de beaucoup plus fun à la place, YOLO (You Live Only Once/ on ne vit qu’une fois)…

zombie tv

Les tentations sont multiples et la technologie ne fait rien pour nous aider, au contraire ! Les smartphones, les tablettes, internet, les réseaux sociaux, …, sont tous de grands alliés de la procrastination.

La partie la plus insidieuse est que plus on procrastine, plus c’est facile de le faire. Notre cerveau intègre le processus rapidement et le répète sans fin en trouvant des excuses de plus en plus lamentable pour ne pas se mettre au boulot. Par exemple, le jeu Candy crush à lui seul, a ruiné des milliards de séances de travail, alors qu’il consiste à aligner des séries de bonbons identiques… (No comment!)

Pourquoi on procrastine ?

Le problème est que de nos jours, nous sommes de plus en plus habitués aux plaisirs immédiats. On attend plus pour rien. On a juste à appuyer sur un bouton ou à demander à Siri / Google et tous nos loisirs nous sont livrés sur un plateau d’argent. Par contre, en ce qui concerne le boulot, c’est plus compliqué, il faut réfléchir, faire transpirer ses petits doigts (on est quand même de moins en moins à faire transpirer autre chose que ses petits doigts en travaillant…) et ce n’est qu’une fois la tâche accomplie que nous ressentons, le plaisir du travail bien fait (quand on a réussi à bien le faire, bien entendu…). Alors, c’est simple, pour notre cerveau, entre plaisir immédiat et dur labeur suivi  de plaisir, le choix est vite fait !

Autre piste, selon certaines études américaines il existerait un lien entre la procrastination et le manque de confiance en soi. Si on n’a pas confiance en soi, on remet constamment en doute ses capacités. Un exemple, lorsqu’une personne pense qu’elle ne viendra jamais à bout d’une tâche, elle a beaucoup de difficultés à la commencer. Elle se dit, je n’y arriverais jamais, alors autant faire autre chose de plus simple à la place. Il faut être vigilant dans ce cas, car le processus peut se faire inconsciemment. C’est pourquoi il est important de rechercher les causes profondes du phénomène pour réussir à en venir à bout.

Comment lutter ?

Solution

1 – Se forcer à travailler

La vraie difficulté est de s’y mettre. Lorsque je cherchais des remèdes sur internet, j’ai été surprise de voir de nombre de personnes qui me conseillaient juste de me poser devant mon PC et de me mettre à travailler, tout simplement… Pour augmenter sa productivité, il faut produire ! Ça peut fonctionner, effectivement. Il y a des jours où je m’installe à mon bureau et c’est parti ! Mais ça ne marche pas à tous les coups (forcément). Le PC est pour moi un outil de travail, mais aussi et surtout, ma principale distraction ! Même sans parler des séries et des réseaux sociaux que je regarde depuis mon PC, lorsque je fais des recherches sur le net pour trouver ou approfondir un sujet, il m’arrive souvent de me perdre dans des digressions. C’est la magie d’internet, tu lis un article sur la e-reputation et tu finis par regarder un court-métrage qui te résume la vie d’un mec de A à Z, en six minutes (vidéo sympa pour discuter au café, mais complètement inutile pour mon article de blog !). J’ai donc cherché d’autres solutions…

2 – Se fixer des objectifs à atteindre.

Déjà, ça me parle un peu plus. Là, on parle d’un véritable outil. Se fixer des objectifs booste notre motivation : on sait pourquoi on travaille, alors on fait le nécessaire pour atteindre son but. Attention toutefois à fixer des objectifs SMART, Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporellement défini. En bref, il doit être personnalisé, on doit pouvoir évaluer les moyens nécessaires pour l’atteindre, il doit être motivant, mais pas impossible à atteindre, il doit être pertinent et doit avoir une date butoir.

Évitez de vous retrouver avec des tâches trop imposantes à faire: pour déplacer une montagne, on commence par déplacer des pierres, donc penser à découper vos gros objectifs en plus petits. Par exemple, vous voulez écrire un livre, commencez par un chapitre, voire même par un paragraphe. Ce sera plus facile de vous lancer et de rester productif.

My plan

3 – Faire une to-do-list

Libre à vous ensuite d’organiser ces objectifs en to-do-list. Je suis une vraie fan des to-do-lists, mais là encore, attention à ce que votre liste soit réalisable. Il est inutile de prévoir 50 tâches dans la journée, vous n’en viendrez jamais à bout. En général, j’en prévois 3 ou 4, mais jamais plus. J’avais lu sur le net qu’il est préférable de remplacer ses to-do-lists par des did-lists, c’est-à-dire une liste de tout ce que tu as accomplie dans la journée. J’ai testé et ce n’est pas pour moi : c’est effectivement très gratifiant de voir ce que tu as effectivement fait, mais si je n’écris pas une liste de choses à faire, je finis par ne pas faire grand-chose. Et je peux vous dire qu’il n’y a rien de plus déprimant qu’une did-list vide !

4 – On supprime les distractions.

On éteint son smartphone ou on le met en mode avion, on supprime les notifications Facebook, Twitter, Insta, Snapchat, WhatsApp, …, ainsi que les notifications de sa boîte mail. Bref on se coupe du monde pour rester concentré sur ses tâches à accomplir. Il existe des applications pour cela : AppBlock – Soyez concentré, Lock me out, Focus lock, Stay focused, Brain focus productivity timer, …, bref, vous avez le choix. Sans distraction on reste concentré sur ses objectifs et on est plus productif.

5 – La technique du pomodoro

Qu’est-ce que c’est ? J’en parle dans cet article. En résumé, cette technique consiste à fragmenter ses périodes de travail en y insérant de petites pauses. Un exemple, On prévoit une séance de travail chronométrée de 20 minutes qui sera suivie par une pause de 5 minutes. Pourquoi cette technique est efficace ? Parce qu’on sait dès le début de la séance de travail qu’elle sera récompensée par une pause. Nous avons besoin de divertissements et de récompenses. Notre cerveau se mettra plus facilement au travail s’il sait qu’à la fin d’une session de travail limitée dans le temps, il sera récompensé par une pause. Je trouve cette technique très efficace. Au début, j’utilisais toujours un timer, mais maintenant, je réussis à enchainer les séances de pomodoro naturel, en faisant des pauses à des intervalles plus variables.

 

Pour conclure, la procrastination nous guette à chaque coin de rue, au détour de chaque notification et il est très facile de se faire prendre au piège. Je vous ai donné les techniques que j’utilise dans mon combat quotidien, mais l’arme la plus efficace est la motivation. Si vous devez atteindre objectif qui vous motive vraiment, rien ne peut se mettre en travers de votre chemin.

Bonne semaine !

Ikigaï le retour

Coucou you ! Ça fait un petit bout de temps que je ne vous ai pas posté de stories. J’ai été pas mal occupée ces derniers mois : j’ai déménagé, changé de poste (2 fois), j’ai fait un grand ménage dans ma vie. Tout cela ne m’a pas laissé beaucoup de temps pour vous écrire… Mes stories me manquaient, alors me revoilà !

Aujourd’hui je vais vous parler à nouveau de l’Ikigaï, la mission de vie ou d’âme. Je vous en avais parlé dans cet article. Ce concept a été une révélation et ces derniers mois, je suis partie à la quête du mien. Je parle de quête parce que cette recherche m’a pris beaucoup de temps, beaucoup d’énergie et m’a demandé une vraie remise en question. Je vous raconte tout ça.

maze-1804499_1920

Ma quête de l’Ikigaï

J’ai fait un bilan de compétences, qui m’a permis de faire le point sur ce que je sais faire et ce que j’aime faire. Je n’ai pas pu terminer ce bilan (la personne qui m’accompagnait m’a laissée tomber en cours de route), mais j’ai eu le temps de trouver quelques pistes à creuser et je me suis basée dessus pour orienter ma reconversion. C’est comme cela que je me suis dirigé vers la communication/marketing digitale. Je me suis formé avec des cours du soir et j’ai découvert toutes les nouvelles opportunités que le digital peut offrir. Malgré mon grand intérêt pour le sujet, aucun de ces « métiers de demain » ne m’a inspiré. Un poste de chargée de communication s’est libéré dans ma boîte et j’ai sauté sur l’occasion. Un poste qui mêle rédaction d’articles et de posts, organisation d’événements, traduction et dont le but est de motiver les équipes (en leur offrant des goodies) et valoriser leur travail (en les mettant en avant), c’est presque parfait. Je pensais avoir mis le doigt sur mon Ikigaï, mais au bout de quelques mois je me suis rendu compte que, non. Il y a un presque…

dead-end-688001_1920

Mon Ikigaï ne peut pas être « presque parfait pour moi ». C’est pourquoi j’ai continué à creuser les différentes pistes que j’avais laissées de côté.

Pour orienter mes recherches, j’ai fait le point sur ce qui me manquait. Premièrement, le contact humain : échanger avec des personnes en face à face sur des problématiques et leur proposer des solutions. Et l’indépendance : être libre de faire mon propre planning, libre de traiter les sujets qui m’intéressent vraiment…

light-2188464_640

La révélation

J’ai donc listé tout ce que j’ai envie de faire et à première vue, ça part dans tous les sens. Il me fallait un autre angle. J’ai donc listé les mots / adjectifs qui définissent ce que j’aime et voir ce qui en ressort. C’est comme cela que j’ai trouvé mon super pouvoir, ce mot qui résume toutes mes activités. J’ai réussi à n’en trouver qu’un, parce que quand on regarde de plus près, je ne m’éparpille pas tant que ça… Mon super pouvoir est la transformation. Que ce soit en matière de chant, de création de bijoux, de cosmétique maison, de DIY, d’écriture, de cuisine, …, la transformation est au cœur de tout. Ce constat fut une vraie révélation, tout est devenu plus logique, plus clair.

Mon Ikigaï est une activité basée sur la transformation, de moi-même et des autres, Quelque chose de plus centré sur le conseil, l’aide à la personne, qui me permette d’apprendre en permanence et d’aider les personnes à se transformer pour évoluer vers une nouvelle vie.

En poursuivant ma réflexion, j’ai également remarqué que ces dernières années, j’ai rencontré énormément de personnes, soit en reconversion, soit en plein questionnement au niveau professionnel. Je ne compte plus le nombre de conversations que j’ai eues sur ces sujets, même avec des personnes rencontrées au hasard d’une soirée ! Je n’y avais pas prêté plus d’attention que ça, mais maintenant, je ne peux m’empêcher de penser que c’était peut-être un signe. Peut-être que j’attirais ces personnes non pas parce que je pouvais comprendre leurs interrogations, mais parce qu’elles pouvaient sentir, que j’avais potentiellement les moyens de les aider dans leur cheminement….

Mn5e5MP

En route vers ma mission

Depuis cette découverte, j’ai l’impression que l’univers entier me pousse dans vers mon Ikigaï. J’ai trouvé la formation qui me convient et, a priori, j’ai tous les critères nécessaires pour me la faire financer. J’ai de nouveau changé de poste et mon nouvel emploi du temps me permettra de consacrer le temps nécessaire à ma formation. Enfin, ma société a décidé d’investir dans le bien-être au travail et j’ai pu intégrer un système d’écoute à disposition des employés. Ce rôle va me permettre de commencer à travailler certains aspects de ma future profession. Je vais pouvoir faire des tests avant de me lance et c’est très rassurant.

Donc, si j’avais encore quelques doutes, sur le résultat de mes recherches, avec toutes ces « coïncidences », ils se sont envolés… Je pense être vraiment sur la bonne voie cette fois-ci. Mais étant donné mon gout pour la transformation, j’aurai tendance à me dire que rien n’est définitif. À suivre…

Vote

C’est reparti pour un tour

Aujourd’hui c’est le second tour des élections présidentielles. Comme beaucoup de personnes, j’ai été déçue par les résultats du 1er tour. Il faut croire qu’il n’y a qu’en France que les sondages ne se trompent pas, ou alors qu’il n’y a que les Français qui votent en fonction de ce que disent les sondages, je ne sais pas. J’avais prévu de vous faire un article sur un autre thème que la politique entre les deux tours, mais les temps sont trop graves pour des sujets légers.

J’ai vu sur les réseaux sociaux de nombreuses personnes annoncer qu’ils voteraient pour le FN et ce pour différentes raisons : ils ne veulent plus de l’Union Européenne, ils ne veulent pas d’une nouvelle loi travail, ils ne veulent plus être impliqués dans les combats « des autres » à l’étranger, ils ont été déçus par la gauche et la droite, parfois juste parce qu’ils pensent que nous n’avons jamais laissé sa chance au FN…

En face, il y a énormément de personnes qui, après avoir voté au premier tour, estiment avoir perdu leur temps et refusent donc de le refaire au second tour. Ils estiment qu’il y a un problème dans notre système électoral : les résultats sont annoncés alors que certains bureaux de vote commencent à peine le dépouillement… Ils ne voient tout simplement pas ou plus l’intérêt de se déplacer pour voter. Il y en a d’autres qui se retrouvent tout simplement devant un choix impossible, la peste ou le choléra : une mort lente ou rapide, mais douloureuse dans tous les cas. Aller voter, c’est donner le bâton pour se faire battre. Je pense que si le vote blanc était pris en compte en France, les deux candidats auraient été éliminés. Mais ce n’est pas cas, alors inutile de refaire le monde avec des si.

En prenant tout cela en compte, je dois dire qu’aujourd’hui j’ai peur. Peur que la haine ne prenne le dessus. Je suis fille d’immigrés et j’aimerais que mes parents puissent vivre leur retraite en France. Je suis musulmane, je veux que ma religion ne soit pas systématiquement associée au terrorisme. Je suis française ET sénégalaise et je veux être sûre de ne jamais avoir à choisir entre mes deux pays. J’aime la France dans laquelle j’ai grandi et j’ai peur de celle qu’elle pourrait devenir.

Alors, oui, au second tour, j’ai voté contre Le Pen, mais j’ai aussi voté pour Macron. Je ne suis pas d’accord avec tout son programme, mais je pense que certaines choses doivent évoluer notamment dans le code du travail. Mais il faut que cette évolution vienne avec un changement des mentalités : je trouve hallucinant que de nos jours des personnes qui gagnent très bien leur vie en tant qu’entrepreneur ou freelance, aient des difficultés à se loger parce qu’elles ne possèdent pas le sacro-saint CDI ! Malheureusement, les mentalités ne changeront pas toutes seules et je pense qu’une évolution du travail pourrait enclencher ce changement. Reste à voir quelles mesures exactement seront appliquées et les conséquences qu’elles auront sur nous, au final.

Je tiens à préciser que je n’écris pas cet article pour juger ou faire culpabiliser ceux qui ont des opinions différentes et qui ont fait des choix différents du mien. Je peux comprendre et je respecte les décisions de chacun. Je garde tout de même en mémoire qu’Hitler est arrivé démocratiquement au pouvoir et que je ne pense pas qu’il avait évoqué les chambres à gaz dans son programme électoral…

Sur ce, faite votre choix (ou pas). Quel qu’il soit, n’oublions pas que les législatives sont proches et que, là aussi, tout peut arriver !

Champs des possibles

2017 l’année de tous les choix.

Je ne sais pas pour vous, mais cette année j’ai l’impression d’être à un carrefour de ma vie. Je repousse ce moment depuis longtemps, mais là, plus le choix, il faut que je prenne des décisions, de grandes décisions…

Aujourd’hui plus que jamais, mon futur est un énorme point d’interrogation. J’ai toujours eu du mal à faire des choix et les probabilités n’ont jamais été mon dada. C’est encore plus difficile lorsque les possibilités sont nombreuses. Je vais vous donner un exemple très simple : l’élection présidentielle et ses 11 candidats. Évidemment dans les 11, il y en a pour lesquels je ne voterais jamais et cela divise mon choix par 2. Mais même dans ces conditions le choix reste difficile. Le vrai problème est que personne n’a réussi à me convaincre. Les fois précédentes, j’ai toujours trouvé un candidat qui, même s’il n’était pas parfait, me donnait envie de me déplacer aux urnes pour lui donner ma voix. Je ne dis pas que je ne me déplacerais pas, mais je le ferais avec beaucoup moins d’enthousiasme.

Champs des possibles

La date approche et je ne peux honnêtement pas vous dire sur qui mon choix va se porter. Ça va peut-être même se jouer à pile ou face (oui, c’est triste à dire, mais j’en suis là). J’ai l’impression que nous sommes nombreux à être dans la même situation et beaucoup sont attirés par les extrêmes, pour des raisons que je peux parfois comprendre. Au final tout peut arriver. Les sondages favorisent certains candidats, mais ils ne sont plus représentatifs de nos opinions. Quand je pense au résultat des élections américaines ou du Brexit anglais, j’ai du mal à ne pas me sentir trahie par ses sondages, qui nous annonçaient l’inverse.

De cette élection va découler d’autres choix : rester ou partir . Mais pour faire quoi, dans quelles conditions, où aller, quel avenir envisager ? Tout changer . Oui mais ici ou ailleurs ? Que de probabilités, de possibilités ! C’est épuisant de penser à tout cela. Je lisais dans un magazine que lorsque nous prenons une décision, nous disons adieu à toutes les autres options. C’est cet état de « deuil », cette impossibilité que nous avons parfois de retourner en arrière qui rend les choix difficiles.

Direction

Lorsque vous dites oui à une décision, vous dites non à toutes les autres, que vous n’avez pas choisies. Et rien ne vous garantit que votre choix est bien le bon ! Là, vous aussi, vous pensez à toutes ces mauvaises décisions que vous avez prises… Enfin, ce n’est pas vraiment des mauvaises décisions, disons plutôt que ce n’étaient pas les meilleures. Je pense que si vous prenez une décision, c’est la bonne ! À partir du moment où vous prenez le temps d’y réfléchir, de peser le pour et le contre, alors c’est le bon choix. Du moins il y a eu un moment où cette décision a été la meilleure. Repensez-y la prochaine fois que vous regretterez un choix.

Bonne décision

Donc, voilà, 2017 sera une année compliquée. Difficile, à cause de tout ce que je ne choisirai pas et des choix des autres qu’il faudra aussi assumer. Il y a les décisions dont je vos ai parler , et bien d’autres encore… 2017 sera également une année où je vais prendre beaucoup de BONNES décisions. J’aime imaginer que ma vie est un arbre de possibilités avec de grandes branches, des plus petites des brindilles et un nombre incalculable de petits bourgeons…

Tree of life

Bonne semaine !